01 août 2005
Comment on fait?
J’ai beau avoir cassé les oreilles de tous et chacun depuis avril dernier concernant mes futures vacances, mais voilà, je suis dedans, et je n’ai aucune idée comment ça fonctionne ce machin truc.
Tout l’été, j’ai vu mes collègues partir tour à tour en mode loisir et je mourrais d’envie d’être à leur place. Tout l’été, j’ai compté les dodos avec impatience me séparant de mes deux semaines de congés. Tout l’été, j’ai prié Dame Nature afin qu’elle me laisse un peu de soleil pour ces 14 jours de détente.
Et me voilà, en plein dans mes vacances. Les premières depuis que je suis sur le marché du travail. Et je dois avouer mon incapacité à gérer ça. Une inaptitude totale dans le dossier absence du travail.
Ce n’est pas parce que les pages de mon agenda sont vides pour la prochaine quinzaine. Que non. Nous serons occupés, sans aucun doute. Nous irons camper au lac Crystal, dans le Vermont, quelques jours avec mon amie Marie-Claude. Puis, nous prendrons la route de SandBanx, au lac Ontario, avec Anne-Marie. Entre les deux, le Parc Safari et la Ronde nous attendent.
Mais dans l’immédiat, j’avoue que je tourne en rond, que je pense à mon travail sans cesse. Je cherche des idées de sujets, un titre pour ma chronique. Je me sens coupable d’écouter Des Kiwis et des hommes alors que le boss doit en avoir par dessus la tête.
Alors, dites-moi, comment on fait pour décrocher ? Comment fait-on pour ramener notre tête à 100% à la maison ? Elle est où la switch off ? Je l’ai cherché tout le week-end, et je n’ai rien trouvé pour mon plus grand découragement.
Parce que pour le moment, je suis nulle en gestion de vacances. Vous savez la première chose que j’ai faite ce matin au réveil ? J’ai appelé au bureau. « Séb, veux-tu que j’écrive un chronique ? » Et me voilà, à regarder mes doigts courir sur le clavier.
J’ai encore le goût d’appeler. J’ai une histoire qui ferait un super article. Je me demande comment ça se passe sans moi. Sont-ils dans le jus ? Vont-ils avoir besoin d’aide ? Si le journal n’était pas prêt pour l’impression de demain ? Je sais, c’est poche. Et ce n’est rien pour décrocher et j’en fais des cauchemars.
Vous connaissiez ça, vous autres, l’anxiété des vacances ? Ça se soigne docteur ?
Alors, donnez-moi vos trucs. Que faites-vous pour vous évader complètement ? De quelle façon vous y prenez-vous pour ne pas téléphoner au bureau aux 15 minutes ? Allez, dites-moi, parce que je suis désespérée, pis le boss itou…
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
2 commentaires:
Salut Geneviève,
Comment décrocher... D'abord, en se changeant les idées, et en évitant les repères habituels. Donc, oublie les courriels du bureau, les bulletins de nouvelles et tout....Fais comme si tu étais en voyage à l'étranger. Ne te concentre pas sur la recherche d'histoires et d'informations. Décrocher, c'est d'abord faire confiance au reste de l'équipe. Ne pas leur faire confiance serait une erreur. On est indispensable que dans sa tête. Il faut donc en sortir!
Comme un fumeur invertéré, suscite une diversion dès que l'idée te prend de tirer une "poffe" de travail!
Allez, bonnes vacances...et dépêche-toi de décrocher, sinon, tu risques de revenir en disant que tu es aussi fatiguée qu'avant.
Une âme bienveillante
le boss, il n'a pas de trucs à proposer.
Mais il espère vivement que tu en trouveras AVANT la fin de tes vacances
Publier un commentaire