Si jamais vous croisez Bruno-Marie Béchard, faites-moi le savoir. C’est que j’aimerais bien m’entretenir avec le patron de la colline du haut savoir et le monsieur ne semble pas être facile à attraper. Je sais qu’il doit en bosser une claque, mais bon, j’ai vraiment une idée géniale pour lui et son université.
J’ai un bon sujet à lui soumettre pour mettre sur pied une toute nouvelle chaire de recherche qui fera sans aucun doute la gloire de cette université partout à travers le monde, j’en suis persuadée. Les étudiants les plus réputés des cinq continents voudront venir payer des frais de scolarité ici afin de pousser plus loin les connaissances que l’on a de ce phénomène étrange, qui se vit pourtant dans chaque foyer de la planète. Un mystère qui n’a pas encore été élucidé et qui pourtant, si on pouvait comprendre, pourrait rendre service à des millions de parents.
Expliquez-moi chers théoriciens, chercheurs, savants et autres porteurs de sarrau blanc, pourquoi les enfants se réveillent-ils plus tôt les matins où ils n’ont pas à se lever que ceux où ils doivent le faire?
J’ai expérimenté la chose sur mes deux sujets le week-end dernier. Jeudi matin, le cadran sonne à 6h20. La radio annonce que les écoles du coin sont fermées. Je referme la radio en criant victoire devant cette heure de sommeil de plus que la tempête de neige m’alloue.
En général, le sujet numéro un doit se lever à 6h30 afin de monter dans le bus la menant vers la maternelle à 7h10. Chaque matin, je me livre à tout un combat afin de la tirer des bras de Morphée. Soyez assurée que la déesse du sommeil ne se laisse pas vaincre si facilement…
Et bien, croyez-le ou non, mais le sujet étudié ici s’est pointée le nez dans ma chambre en réclamant son traditionnel lait au chocolat chaud à 6h25! Soit cinq minutes en avance sur son horaire traditionnel. Cherchez à comprendre. Ma petite heure de dodo supplémentaire tant espérée venait de foutre le camp.
Le sujet numéro 2 n’est pas en reste. En tant normal, il me faut au moins dix minutes à la convaincre de descendre du lit. Dix minutes de négociation. Dix minutes de « je n’ai pas le goût d’aller à l’école aujourd’hui ». Dix minutes de « Max, lève-toi, tu vas rater l’autobus si tu continues ». L’enfer.
Vendredi matin, je croyais vraiment que je rêvais quand j’ai entendu le #2 jouer aux Bratz avec le #1, une heure plus tôt qu’à l’habitude.
L’histoire s’est répétée samedi, dimanche et bien sûr lundi matin. Rien à faire. Les deux sujets étudiés ne ressentent aucunement l’envie de dormir lorsqu’il est écrit congé scolaire sur leur calendrier. Même pas une « toutite » minute de plus. Pas question de gaspiller une seule seconde d’une journée où elles n’auront pas à mettre leurs fesses sur les bancs d’école.
Vous voulez entendre la meilleure?
Mardi matin, jour de retour en classe pour mes poulettes. Le cadran oublie de sonner et moi j’oublie de me réveiller et… mes loulous également! Ce n’est qu’à 8h30 que j’ai vu Filou se pointer dans mon cadre de porte pour me demander à déjeuner.
C’est étrange. Vraiment étrange non?
16 avril 2007
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1 commentaire:
Je te confirme que Lou fait pareil !!! Vraiment étrange ! On a pas de chance les parents...Elle nous saute dessus, elle nous prive de toutes couvertures et nous hurle "Debout Maman , debout Papa" !!! Ah au secours...
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