Il m’a fait sourire le patron ce matin.
À 9h, quand j’ai mis le pied dans la porte de son bureau, c’est par un « Bonjour Geneviève! En forme pour commencer la journée? » que j’ai été accueillie.
Commencer la journée? À 9h? Ça parait que ses enfants ont tous quitté le domicile familial. Il doit déjà avoir oublié c’est quoi avoir deux flots de six et neuf ans à gérer. Je suis donc loin de débuter ma journée à 9h. C’est parce que je viens de terminer mon premier shift moi. J’en suis presque au milieu de la journée! Je sais bien qu’il voulait être gentil le patron. Mais ça m’a fait réfléchir sur la tonne de travail que l’on pouvait abattre avant même de poser le gros orteil dans sa shop.
En effet, avant même que Salut bonjour n’ait terminé sa première heure de télé, j’ai déjà une brassée de lavage de pliée et une autre est dans la laveuse. Il y a une recette de poulet à la crème et moutarde de Dijon dans la mijoteuse, ce qui me facilitera la vie au souper de ce soir. J’ai préparé trois lunchs et six collations aussi tout en lisant le journal du matin. Je me suis également occupée de sortir Gucci, le chien, dehors. (Note à moi-même: penser à prendre rendez-vous au toilettage, Gucci sent commence à sentir étrange.)
Ensuite, j’ai réveillé les puces. Pendant qu’elles s’habillaient, j’ai fais les lits puis nous sommes montés manger. Deux déjeuners, deux verres de jus d’orange et deux verres de chocolat au lait plus tard, j’ai tressé les cheveux de Filou et peigné ceux de Max. (Note à moi-même : penser à acheter du lait au retour à la maison ce soir).
Pendant qu’elles se lavaient les dents, j’ai vidé le lave-vaisselle et l’ai rempli à nouveau de verres vides et d’assiettes collées de sirop d’érable.
Je réussi à régler une chicane entre sœurs au moment où je me rends compte que l’autobus n’est pas trop loin. C’est à la course que j’aide Loulou à enfiler ses chaussures et à attacher son manteau. On sort ensemble pour se rendre à l’arrêt. J’en profite pour porter au chemin les bacs de déchets et de récupération.
Il est huit heures.
Je saute dans la douche, me sèche les cheveux, mets un peu de mascara, me lave les dents et m’habille. Évidemment, la seule paire de pantalons qu’il reste de propre dans la garde-robe est froissée. Le fer est branché en moins de deux et d’une main habile je tente de redonner une forme respectable à mes pantalons. (Note à moi-même : penser à acheter de nouveaux pantalons infroissables pour matins pressés…)
Ensuite, je prends une minute pour vérifier mes courriels au cas où il y aurait un truc important que je pourrais régler avant d’arriver au bureau. J’en profite pour payer mon compte d’Hydro et le Bell. (Note à moi-même : penser à m’inscrire au service de prélèvement automatique.)
Avant de partir, je pense à mettre mes vêtements lavés dans la sécheuse. Je remplis les bols d’eau et de nourriture de Gucci. Je peux enfin quitter la maison.
J’avoue que c’est souvent un peu essoufflée que je mets les pieds au bureau, mais je suis tout de même d’attaque pour commencer mon deuxième quart de travail celui du travail rémunéré… Tout juste avant de puncher à nouveau à la maison pour le shift du soir (souper, vaisselle, devoirs, bain, dodo, alouette).
Dommage pareil que nous ne soyons pas payés pour toutes nos heures travaillées…
07 septembre 2007
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1 commentaire:
J'ai de la chance Ge, moi c'est mon chum qui fait le chiffre du matin parce que je dois partir à 7h...Mais le chiffre du soir est pas facile non plus hein!!!
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