Ça m’a sauté au visage dimanche soir. Ç’a pété aussi fort qu’un tremblement de terre d’une magnitude de 8,3 sur l’échelle de Richter. Ç’a fait un gros bang dans mon salon!
C’est arrivé pendant que je jasais avec Kat sur MSN. Ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas parlé. On a donc fait la ronde des questions habituelles, toutes plus banales les unes que les autres. Mais au final, quand on prend l’ensemble des réponses, on se rend compte ce n’est pas si insignifiant.
Je vous copie notre conversation.
Katia dit :
Ça va toi?
Geneviève dit :
Oui! Je reviens d’un super week-end de ski au Massif dans Charlevoix avec ma copine Dany. Il a fait beau et les conditions étaient parfaites. On a fait de la bosse et du bois toute la journée. J’ai les jambes en compote et j’ai mal au dos, mais c’était génial!
Katia dit :
Pis, les filles vont-elles bien? Et l’école?
Geneviève dit :
Oui, les poulettes sont en pleine forme. Imagine, elles n’ont pas manqué une seule journée d’école cet hiver. Aucun virus ne s’est incrusté chez moi depuis belle lurette. Et à l’école, tout roule. J
Katia dit :
Tu t’amuses toujours autant au journal?
Geneviève dit :
Toujours. Pense que je vais finir ma vie là! Hihihi!
Katia dit :
Et tes amours…? ;-)
Geneviève dit :
Oh! Si tu savais… Je n’ai rien à déclarer de moche à ce sujet. Au contraire! :-P
***
C’est à ce moment que j’ai pris conscience qu’à ce moment même, à cet instant précis, j’étais heureuse. Que tout allait bien dans ma petite existence. Que je ne demanderais rien de plus à la vie. Que le bonheur avait élu domicile chez moi.
J’aurais eu envie de crier de joie. J’aurais voulu célébrer l’événement. J’aurais aimé le dire à tout le monde.
Mais je n’ai rien fait.
J’ai gardé cette pensée pour moi.
Juste au cas où je conjurerais le sort. Comme si affirmer haut et fort que je suis heureuse ferait débarquer chez moi subito presto un malheur. Une grave maladie. Une mort. Une rupture. Une très mauvaise nouvelle qui me chamboulerait pendant des mois. J’ai peur de savourer ces instants de bien-être par crainte du pire.
Paradoxal non?
Pensée judéo-chrétienne? Peut-être.
Me suis raisonnée. Plutôt que d’attendre la fin de mon bonheur, j’ai joint le Collectif pour la journée du bonheur. http://www.collectifpourlajourneedubonheur.com
08 avril 2008
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
4 commentaires:
Profites-en donc de ton bonheur ma belle. Je pense que tu le mérites bien ;)
Et oui... tu peux le crier!!!
Tu vois quand onse pose pas trop de questions le bonheur vient à nous! Je suis contente pour toi et toute ta tite famille !!!
Quelle belle constatation! Je suis contente pour toi et j'espère qu'il s'est installé à perpétuité. Profite de chaque bon moment!
Jo
Il faut savourer le moment présent pendant que ça passe, demain, on verra...
Publier un commentaire