Déjà. C’est déjà terminé.
C’est fini nous deux pis j’ai le cœur brisé.
Je le savais que ça finirait de même. J’aurais dû m’écouter.
Je m’étais quand même attachée moi.
J’ai peine à croire que je ne m’endormirai plus jamais avec toi. Que lorsque j’ouvrirai les yeux le matin, tu ne seras plus là à côté de moi. Que l’on ne partagera plus de bain ensemble. Que tu ne deviendras qu’un souvenir. Que tu rejoindras les autres qui étaient là avant toi.
Tout est allé si vite. Je n’ai pas pris le temps de te savourer. De te déguster à petites doses pour faire durer le plaisir. Au contraire, dès le départ, je me suis jetée tête première dans notre histoire. Oubliant du coup toutes les promesses que je m’étais faites. Je n’apprendrai donc jamais?
Pourtant, au départ, je te regardais du coin de l’œil, me disant que tu serais pareil comme les autres. Je n’avais pas envie d’embarquer là-dedans, encore une fois, pour finir déçue. Je ne voulais pas avoir l’impression de perdre mon temps. Je ne désirais pas investir dans une relation qui ne m’apportait pas ce que je voulais, qui ne m’amènerait pas où j’aime aller.
Ç’a été difficile de ne pas succomber à ton charme malgré tout. Tu étais constamment sous mes yeux. J’entendais parler de toi à tout moment. Et puis, tes belles promesses de bon temps que nous passerions ensemble m’ont fait flancher.
Je t’ai pris dans mes bras et j’ai dit : « Ok, je te laisse entrer dans ma vie. Ok, je vais te faire de la place dans mon horaire chargé. Mais ne me déçois pas. Sois honnête. Sois ce que tu dis que tu es. »
Je t’ai pris dans mes bras et je t’ai observé sous toutes tes couvertures. Je t’ai regardé par devant, par derrière. Et je n’ai pas haïs ce que j’ai vu. Au premier regard, tu me plaisais bien.
Je t’ai pris dans mes bras et je t’ai senti. Jamais je ne me lasserai d’une telle odeur. J’ai approuvé le choix de ton parfum.
Je t’ai pris dans mes bras et je t’ai amené chez moi. Je voulais te connaître au plus vite. Savoir ton histoire. Découvrir tes vilains défauts. Tes petites habitudes.
Dès les premiers instants, tu m’as fait crouler de rire. Même que je repense à certains instants et je souris encore malgré la peine que j’ai. Plus tard, tes propos m’ont fait réfléchir. Je me suis questionnée sur moi-même. Sur ma façon de mener ma barque. Quand tu m’as raconté pour ton père, ma gorge s’est nouée, mes yeux se sont embués. En si peu de temps, nous avions réussi à être proches. Très proches même.
Je t’apportais partout. Tu étais toujours avec moi. Dès que j’avais une minute, je me demandais où tu étais rendu et je me plongeais avec joie dans le récit de tes rocambolesques aventures.
Et puis, même si je la sentais venir, c’est avec tristesse que j’ai vu le mot « fin » arriver dans notre histoire. Je ne pouvais pas me résoudre que tout ça soit terminé après ces quelques semaines merveilleuses passées ensemble.
C’était trop beau pour être vrai.
Je sais. Je sais. Vous me direz que je referai confiance à nouveau un jour. Qu’un autre me fera rire. Que je passerai de merveilleux instants encore à deux.
Mais pour l’instant, je ne suis pas prête à m’investir. Je ne veux pas brûler toutes les étapes du deuil. Je veux prendre le temps de bien faire les choses. Relaxer aussi. Apprécier ces moments de solitude.
Ma prochaine virée à la librairie attendra donc un peu. Quoique le dernier Guillaume Musso a l’air drôlement bon…
13 mai 2008
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3 commentaires:
ahahaha!!!!! pour une fille fatiguee, tu mas bien fait rire!!!!
Espèce d'agace... tu m'as fait peur.
Jo
Tu as fait peur à mon petit coeur pour ton petit coeur...Tannante va! ;)))
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