Je n’en demandais pas tant. Les lecteurs de La Nouvelle ont bien senti ma solitude et ont voulu me réconforter un brin. C’est une véritable avalanche de courriels qui est tombée dans mon Outlook depuis la publication, mercredi dernier, de ma chronique C’est long longtemps.
J’ai été contente de voir que je n’étais pas la seule à me sentir de cette façon. Parce que regarder un match de hockey peut être amusant, mais c’est encore bien plus trippant quand on est sur la glace non ?
Mais plusieurs ont senti en moi une éternelle insatisfaite, que je n’étais jamais contente de rien. Est-ce le cas ? Peut-être. J’y songe encore.
Dimanche après-midi, alors que j’étais en haut de MontJoye, que le soleil était radieux, la température clémente, les conditions de ski idéales, à cette minute précise, oui j’étais bien. J’étais complètement satisfaite de mon sort. Je n’en demandais pas plus. Pas d’avantage. C’était suffisant.
Et ce, malgré que je me suis retrouvée avec deux bottes gauches dans l’équipement de ski tout neuf à Maxim. Malgré que mes nouvelles bottes à moi m’ont fait un peu souffrir. Malgré que j’aie eu à courir toute la journée entre les différents cours de ski des filles.
J’étais encore bien en soirée. Couchée sur le divan avec mon doudou à regarder en rafale les DVD de La vie la vie. Des biscuits aux pépites de chocolat d’une main, un verre de Quick de l’autre. Que demander de plus ?
Lundi midi encore. Un dîner avec Véro chez le libanais à analyser les événements du week-end. Rien de compliqué. Un shish taouk, un thé glaçé, deux mémères. Rien d’autre. Qu’est-ce qu’on a ris.
P.S. Monsieur N., n’ayez crainte. Je ne trouve pas que La Semaine verte est si ennuyante que ça. Mais quand j’étais petite, les dimanches c’était archi dull. Il n’y avait jamais rien à faire et mon père écoutait cette foutue émission. C’est probablement un traumatisme de jeunesse que bien des gens de ma génération doivent connaître.
12 janvier 2006
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