18 septembre 2007

Ma relation amour-haine avec les pommes

Dans ma liste de fruits préférés, la pomme ne se retrouve pas dans le top 10, ni même dans le top 20. Ce n’est pas que je ne déteste ce fruit, je suis seulement saturée. J’ai la nette impression que j’en mangeais tout le temps quand j’étais petite. Pis elles étaient toujours rouges et appartenaient inévitablement à la catégorie des McIntosh. Vive la variété qu’offrait l’épicerie que ma mère fréquentait à l’époque!
Pour mes collations d’école, ma mère me mettait une pomme et un sac de carottes dans mon sac. Pour accompagner mon sandwich au jambon-moutarde-fromage-jaune du midi, je buvais un jus de pomme. Comme dessert, j’avais droit à un bol de compote de pommes. C’était très correct et vous pouvez vous imaginer qu’avec la quantité de vitamine C que j’ingérais, les microbes me fuyaient comme la peste!
Mais un moment donné, j’ai atteint un point de non-retour. Une écoeurantite aigüe comme on dit.
Je ne cuisine donc jamais de porc aux pommes ou de croustade aux pommes à l’érable. Vous ne verrez jamais de beurre aux pommes dans mon frigo et aucune bouteille de cidre ne traîne dans mon cellier. J’aime beaucoup mieux les muffins aux bleuets qu’aux pommes. Les crèmes de céleri sont aussi délicieuses sans les pommes. Les beignets, les clafoutis, les crêpes, les gâteaux renversés, les salades, les strudels, les tartes et les millions d’autres idées de menus que l’on pourrait avoir peuvent très bien s’apprêter sans ce fruit rouge.
N’empêche.
À chaque fois que je vois les feuilles des arbres rougir. Dès que les normales saisonnières se situent dans 14-15 degrés. Dès que septembre se pointe sur le calendrier, je fais la même chose. La même envie monte en moi.
Je veux aller aux pommes.
Je veux marcher dans un verger.
Je veux faire des photos de pommes.
Je veux me promener en tracteur.
Je veux voir Maxim grimper dans une échelle pour aller cueillir la plus haute pomme du pommier.
Je veux voir Félixe croquer à pleines dents dans une pomme.
Je veux les voir courir entre les dizaines de pommiers.
Je veux les entendre rire lorsqu’elles réussissent à attraper une pomme très très loin sur la branche.
Bref, la virée aux pommes est un incontournable de mon calendrier d’automne. Même si pendant 51 semaines, je boude les pommes, je fais exception en septembre.
Mais à voir ma Filou sur cette photo, je regrette que parmi les douze mois de l’année, il n’y ait pas plus de septembre…

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Est-ce que la photo dans laquelle Filou croque la pomme? celle de la pseudo Lou? C'est vrai qu'elle est magnifique. Moi aussi je veux aller aux pommes la fin de semaine prochaine si le soleil est au rendez-vous.
Jo