13 mars 2008

Qui êtes-vous?

Dites-moi, qui êtes-vous?
Quel est votre nom? Qui signe votre chèque de paye? Avez-vous des enfants? Que mangez-vous pour souper? Combien de chandelles soufflerez-vous sur votre prochain gâteau d’anniversaire? Qu’est-ce que vous écouterez à la télé ce soir?
Que faites-vous de vos dix doigts pour vous désennuyer? Où irez-vous en vacances l’été prochain? Êtes-vous en amour? À qui rêvez-vous la nuit? Croyez-vous au père Noël? Pensez-vous assister au prochain spectacle de Wilfred à Sherbrooke?
C’est fou comment je ne sais rien sur vous. Sweet nothing!
Et je crois qu’il s’agit d’une très grande injustice.
Parce qu’après tout, vous, vous savez plein de choses de moi. Que j’aime le ski par exemple. Ou encore que j’ai deux merveilleuses poulettes, que je coche monoparentale sur mon rapport d’impôt, que je n’aime pas les mécaniciens, que je culpabilise pour un rien, que mon grand-père est décédé d’Alzheimer, que j’habite dans un quadruplex avec tous les membres de ma famille.
Vous savez aussi que faire l’épicerie avec deux pitounes, ce n’est pas si simple. Que je suis nulle pour tenir ma maison en ordre tout en préparant les soupers, aidant aux devoirs, donnant les bains, faisant le lavage.
Mais moi, je n’ai aucune idée de qui vous êtes. Et ça m’embête un peu. Beaucoup même.
Parce que chaque semaine, j’entre chez-vous sans cogner. Sans invitation, je m’introduis dans votre salon. Des fois, je m’installe sur votre table à dîner. Il paraît même que j’accompagne certaines personnes dans le bain. Alors que d’autres préfèrent m’avoir tout près dans leur lit…
C’est aussi arrivé que j’aie été utilisée dans une litière à chat (sympathique!) ou pour emballer de la vaisselle dans un déménagement. Et je ne compte plus le nombre de feux de camp qui ont été allumés avec moi. Et plus souvent qu’autrement, je termine mon séjour dans votre demeure au fond de votre bac vert.
Loin de me plaindre de partager avec vous un moment de détente dans les bulles de bain ou sous vos couvertures (craignez rien, je ne regarde pas!), mais je me sens un peu mal. Je ne veux pas que vous pensiez que je suis mal élevée tout de même! Soyez rassuré, ma mère m’a appris les bonnes manières. Alors, vous comprendrez que j’ai un genre de malaise là.
Je veux donc vous connaître. Je veux établir une relation avec vous. Que nous ayons une histoire nous deux.
Allez, allez, ne paniquez pas! Je ne vous demande pas en mariage tout de même! Je ne déménagerai pas dans votre quatre et demi demain matin. Je ne cherche pas à avoir des invitations à souper Je tâcherai de ne pas vous donner mon opinion sur la couleur de votre nouveau mobilier de salon. Soyez sans crainte, je ne recherche rien de torride. Juste du platonique.
Seulement une relation d’égal à égal. De chroniqueuse à lecteur. D’une fille qui a écrit 134 chroniques jusqu’à ce jour sans savoir à qui elle les écrit. Il me semble que ce serait plus équitable si j’en savais un peu plus sur vous.
Ne soyez pas si gêné. Foncez vers votre clavier et écrivez-moi vos histoires. genevieve.proulx@lanouvelle.ca

1 commentaire:

Anonyme a dit...

BONJOUR GENEVIEVE MON NOM ;PAULA BOUCHER JE SUIS A MA RETRAITE DEPUIS LE 29 SEPT. J'AI 61 ANS MAIS J'AI LE COEUR DE 16 ANS POUR SOUPER JE MANGE DES CIGARRES AU CHOUX LE SOIR J'ÉCOUTE DES TÉLÉROMAN POUR MES LOISIRS JE COUD, DU SKIS ALPIN ,VELLO JE VAIS AU GYM 3 FOIS SEMAINE JE MARCHE BEAUCOUP JE TRICOTTE JE FAIS DE CHOSE JE CUISINE BEAUCOUP MAINTENANT QUE JE SUIS A MA RETRAITE J'AI UN AGENDA PARCE QUE JE SUIS TRES OCCUPÉE. J'AI 2 PETITS ENFANTS QUE JE GARDE A L'OCCASION J'AI UN CONJOINT IL S'APPELLE GUY C'EST UN HOMME MERVIELLEUX JE TE SOUHAITE DE RENCONTRER QU'ELQU'UN COMME LUI .TU SAIS GENEVIEVE J'AURAIS UN HISTOIRE A RACONTER LA MIENNE JE REVE T'ÉCRIRE CETTE HISTOIRE MAIS J'IGNORE COMMENT FAIRE PAR OU COMMENCER ,JE SUIS PRETE A TE LA DIRE SI CELA TE TENTE ÉCRIS MOI SUR MON EMAIL;paula_boucher@hotmail.com CETTE HISTOIRE POURAIS AIDER PLUSIEURS PERSONNES TU POURAIS EN FAIRE UNE CRONIQUE, MERCI DE PRENDRE LE TEMP DE ME LIRE ET PEUT-ETRE DE ME RACONTER. PAULA